jeudi 21 mars 2013

Humeur de travail...

Comment dire, sans choquer la "morale bien pensante", que je ne veux pas, plus travailler...



LE TRAVAIL C'EST LA SANTÉ...
Mais au fond c'est l'ACTIVITÉ qui est la santé, car le travail aujourd'hui c'est quoi? être performant, rentable, productif?... notions de capitalisme néo-libéral que je refuse en bloc... Il ne s'agit pas de prôner la fainéantise, ni l'art de ne rien faire, ni de prôner un quelconque communisme bolchévique ou autre.

L'activité... plus cérébrale que sportive, le mouvement, le travail créatif, voilà ce qui m'anime. Ça se passe autant dans la tête, avec les neurones, qu'avec le corps. Mais concrètement, quand on bosse dans ce système, on est affaibli côté neurones et côté physique: "je suis crevée de ma journée", "j'ai plus d'énergie", "vivement les vacances", "j'ai l'impression d'avoir le temps de rien faire, rien qui m'anime véritablement au fond de moi, qui ait du sens pour moi" ...

Je me revois l'été dernier, à notre pendaison de crémaillère, pleine d'énergie, "profitant" d'une période de chômage... Une amie me sort en ironisant, et ça m'a fait hurler de rire sur le moment, mais bien réfléchir par la suite: "oh Alice, quand est ce que tu reprends le travail, t'es pénible!".
Oui j'avais bien senti que j'avais une énergie débordante (mal canalisée à l'époque aussi, faut dire), l'exaltation, aussi, due à la soirée, au plaisir d'être réuni, dans le continuum de l'énergie utilisée à "organiser" la soirée, en net contraste avec la plupart des invités qui, eux bossaient, pas forcément satisfaits de leur boulot, bref de très joyeuse humeur d'être là, mais bien fatigués par leur taf quand même...

Depuis j'ai repris le boulot, puis demandé une rupture conventionnelle de contrat, prête à faire un abandon de poste si ça m'était refusé... je n'ai pas supporté la cadence imposée, les missions imposées pour un salaire de misère et surtout la HIÉRARCHIE, l'infantilisation qui va avec, car j'ai été confrontée à ce que je qualifierais d'humain les plus bas qui soient (et souvent, ce sont ceux là qui ont les postes à pouvoir, à hiérarchie importante...) et ce, même dans le milieu du soin, car je "suis", du moins j'ai un diplôme d'infirmière. J'ai même été jusqu'à enregistrer les messages audio téléphoniques de cette "supérieure" en question tellement ils sont avilissants, pensant qu'un jour ça me servira... BREF!

LE REVENU DE BASE, c'est un concept (pas une réalité encore chez nous...malheureusement...) qui se développe énormément, idée d'économistes humanistes, pas du tout perchés, bien ancrés dans cette basse réalité, et qui est sur le point d'être mise en place dans certain pays d'Europe et d'ailleurs.

Je vous invite, pour ceux qui ne connaissent pas cette idée, à visionner le film sur ce REVENU INCONDITIONNEL, POUR TOUS, QUI COUVRIRAIT LA CAPACITÉ FINANCIERE A SE LOGER ET A SE NOURRIR, A VIVRE DIGNEMENT, c'est possible, financièrement parlant (et c'est pas moi qui le dit mais les grands cerveaux de l'économie!)!!!!!!!!
Il n'est pas question de toucher tous le même salaire, non, mais tous un même revenu de subsistance, le travail salarié ou libéral continuerait pour ceux que cela intéresse, la liberté d'augmenter ce revenu par ce qui nous anime, nous enrichit profondément serait possible. Les gens que l'enrichissement pécunier intéresse pourront continuer à s'enrichir, ceux qui veulent vivre de leur art/artisanat le pourraient sans le faire à perte, l'entreprenariat florirait (oh la, c'est français ça?!), par contre toute notion d'exploitation humaine par chez nous disparaitrait car l'on pourrait au moins vivre dignement sans devoir supporter l'insupportable juste pour survivre... ceci dit peut être qu'il y aurait des volontaires quand même, mais ils ne pourraient plus s'en plaindre...

Les sceptiques de cette solution avancent le fait qu'on deviendrait tous des faignants... moi je suis convaincue du contraire... ou alors pas dans une plus grande mesure qu'actuellement (et on peut se poser la question du pourquoi l'on serait fainéant actuellement... au lieu de tout penser à l'envers... peut être devient-on "tire au flanc" quand on s'emmerde profondément, quand ce que l'on effectue comme taches ne revêt aucun sens... alors c'est vrai pourquoi se donner du mal... se faire mal à l'âme...?)
Par contre c'est sur qu'on serait beaucoup plus faignant à faire s'enrichir une oligarchie en se saignant nous mêmes toute une vie...

Merci de faire circuler ce film, cette information, l'idée doit germer dans nos têtes pour que cette possibilité naisse!

Le Revenu de Base | Film version Française



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